Isaiah Efner

Il faisait froid et il était à peine 21h30 quand ta mère te déposa à la porte de l’orphelinat, elle n’avait pas le choix qu’est-ce qu’elle aurait bien pu faire de toi à 15 ans ? Trop jeune et beaucoup trop naïve elle avait crû l’espace d’une journée que ça serait possible, mais à peine avais tu poussé ton premier crie qu’elle avait déjà renoncé à te garder.  C’est ainsi que tu fus abandonné, avec comme seul souvenir une lettre manuscrite et une couverture à ton nom Isaiah.  Tes premières années tu les a passé à Hollygrove un pensionnat de Los Angeles ta ville natale. De nature timide est discrète tu n’as jamais vraiment été très sociable, préférant restant dans son coin tu rêvais d’une ville meilleure avec un papa et une maman et même un chien. Agréable et serviable tu n’as pas mis longtemps à trouver une famille. Les collins. Et c’est à partir de là que tout commença. Ta première famille fut donc les Collins, tu avais 7 ans et toujours très timide tu ne parlais pas ou peu.  Les Collins était une famille de pasteur, très agréable mais aussi très croyant.  Tu avais beau avoir 7 ans tu ne croyais pas du tout en Dieu .S’il était vraiment réel pourquoi t’aurait-il privé de ta famille ? Tu avais beau essayé de leur expliquer tu n’échappais guerre à la messe du dimanche.  Au bout de 3 ans tu as décidé que ce n’étais plus possible, tu as fais une fugue. Tu voulais prendre l’avion pour aller au Royaume Unis car dans ton livre préféré un petit enfant c’était fait adopté une gentille famille. On t’a retrouvé à l’aéroport transis de froid  et on te ramena directement à l’orphelinat, les Collins ayant retiré leur candidature de famille d’accueil. A partir de ce moment là ce fut toujours la même histoire, une famille, des problèmes et la fugue. Au final tu ne supportais pas d’être placé à droite à gauche, pour toi mieux vaut être seul que mal accompagné.



A 15 ans on arrêta de te placer dans des familles d’accueil car ça ne servait absolument à rien tu n’en faisais qu’a ta tête. Le petit garçon timide de 5 ans avait laissé place à un garçon beaucoup plus expressif. Quelque chose ne te plaisait pas ? Tu le faisais savoir immédiatement. Coléreux parfois même violent tu as donné du fil à retordre à toute l’équipe de l’orphelinat mais tu n’en restais pas moins un garçon plutôt attachant. Avec tes amis tu aimais dépasser les limites, provoquer le risque et narguer l’autorité. Vous vous lanciez des défis plus tordus les uns que les autres. « Hey Is’ on fait quoi cette aprèm ? » lança ton amie alors que vous étiez dehors à arpenter les rues de LA «  Je sais pas j’ai envie de faire un truc dingue » Dit-tu en regardant les maisons toutes plus belles les unes que les autres. Tu aimerais être riche, tu penses que l’argent est la clé du bonheur. « Cap de rentrer dans la maison là et d’aller voler le nain de jardin, il paraît que c’est la maison du type de playboy le vieux riche » Dit-elle les yeux remplis de défis « Bien sûr que je suis cap tu me prends pour qui, attends moi là je reviens » Tu ne savais pas encore que ce défis changerai ta vie. A peine rentrée tu te fis prendre par les agents de sécurités qui te firent passer un sale quart d’heure. Le vieux Hugh Efner amusé par la situation et par ton audace  te fit visiter la demeure. Des femmes partout, de l’argent et du pouvoir. Cette visite transforma ta vision du monde, tu te promis à toi même qu’un jour tu aurais autant d’influence sur le monde que le vielle homme.Pendant 1 an tout les jours tu te rendais à la maison du viel  homme, officiellement pour y faire des petits boulots manuels, officieusement pour y apprendre les rudiments du métier d’homme d’affaire. Un lien assez fort se tissa entre toi et le propriétaire. Souvent sous le feu des projecteurs pour ses relations amoureuses, il voyait en toi un jeune homme plein d’ambitions et de courage comme il le fut à ton âge. Tu avais 16 ans lorsqu’il te proposa d’emménager dans la maison playboy. Il fit de toi un Hefner  tu savais alors que la roue avait tournée et que tu tenais là ton ticket pour une vie meilleure. Le meilleur lycée, les plus grandes soirées papillon de nuit tu étais rentré dans ce monde pour jamais n’en sortir. Bon à l’école et très ambitieux tu savais qu’un jour cet empire serait à toi. Tu ne considérais pas le viel homme comme un père mais plutôt comme un mentor un guide voir peut être un grand père. Los Angeles était à toi et tu avais enfin tout ce que tu avais toujours voulu, une famille ou du moins un semblant de famille, un nom et un empire.



A la fin de tes études, il te força à t’inscrire à l’université afin de parfaire tes connaissances, toi tu voulais être le roi tu ne voulais pas attendre mais monsieur Hefner avait parlé tu n’avais plus qu’a faire tes bagages direction Columbia une des meilleures université Pays ou tu avais été reçu haut la main grâce à tes excellent résultats scolaires. Bien qu’assez différent de LA, ici tu fis rapidement ta place. Les soirées , l’alcool, la  fête et les femmes un savoureux cocktail qui te fit rapidement tourner la tête.  Tu es l’un des étudiants les plus riches et les plus brillants de l’université, ton ambition ne cesse d’accroitre au fil des années car tu le sais à la fin de ta scolarité l’empire sera à toi il te la promis. Tu es à ta huitième année d’étude du marketing, ici ta réputation de tombeur te fait défaut, les histoires sérieuses ce n’est pas pour toi. Tu vis dans un monde superficiel entouré de femmes superficielles mais qu’importante c’est toi le roi tu as le pouvoir. Tu couches à droite à gauche et tu ne te soucis de personnes, tu as beaucoup d’amis mais ce ne sont pas des amis ça tu le sais très bien. Il t’arrive encore de te demander comment tout ça peut être possible, toi fils de rien tu es aujourd’hui l’un des jeunes les plus prometteur de ta génération. Tu ne laissera personne ne te dicter ta vie, tu te considère  comme le meilleur, personne ne peut te faire de l’ombre à par peut lui ton maitre spirituel. Parfois il est vrai que tu te poses des questions sur toi, sur tes origines, tu te demandes qui est ta mère et que fait-elle ? Tu pourrais engager quelqu’un pour la retrouver si tu le voulais mais non. Tu es le capitaine de ton navire, maitre de ton destin